Ourson n°2 : devoir de français à faire, commentaire de texte, extrait du chapitre 3 de Candide.

Echec à la mise en route mercredi.

Ce matin, pas de cours avant 11h. Yes mon petit chéri, on réitère ! ... Levé : ok avec l'engagement que l'on s'y collait 2 h, et pas une minute de plus. Mise en route: 3/4 d'heure (aïe, le recul est en route). Et blocage total après la lecture orale du texte. 'J'm'en fous, j'en sais rien, ça sert à quoi, ...'. Je suis zen, je reste zen, je ne m'ENERVE PAS !!! A force de ne pas m'énerver et à force de voir l'ourson être dans le refus total, la limite est apparue et fut dite avec calme : 'Soit on s'y met sérieusement, soit tu reprends tes clic et tes clac, et tu revois tes souhaits  pour l'orientation de l'année prochaine. Attention, je suis border-line et tu sais que quand je passe du côté obscur de la force, Dark Vador tremble.'

Et la bouse éclate : oui mais de toutes les façons, j'aurai une sale note il s'en prend à moi et blablabli et blablabla.

Je garde au fond de ma poche le 'tu ne travailles pas pour lui mais pour toi' et demande des exemples concrets. Se dessine avec beaucoup de précision un prof de français élitiste, méprisant et en dérapage régulier (injures...).

La bouse est étalée, elle pue, elle sèche. On peut faire le français. Il arrive à faire la première partie (4 points...), il a quand même cherché 30 minutes un synonyme de moche... il nous reste 20 minutes. Je lui propose de lire à haute voix la méthode relative au commentaire de texte (objet de la seconde partie, 16 points...). Il le fait, à la fluidité de la lecture, je détecte les parties lues par déchiffrage automatique et les parties lues par compréhension. Sur les premières, je demande des explications, il ne dit plus 'j'en sais rien', mais 'je ne comprends pas'. J'essaye d'expliquer par métaphore, globalement, on s'en sort.

Je suis vidée comme si je venais de repasser le bac français, il est parti au lycée guilleret.

Aaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrggggggggggggggggg, je vais regarder 3 épisodes de Cougartown, sollicitation cérébrale : 0, sollicitation zygomatique : 100 %.

Après un dur labeur de recherche en compagnie de ma gribouillette, la décision est prise : ce sera les chouettes. Après coup, je me demande si le côté félin de ma gribouillette n'a pas influencé son accord sur les deux volatiles...

Après quelques errances dans les diminutions, augmentations, alternances de point et j'en passe et des meilleurs, voici les deux bestaiux doudou.

L'une ira chez un bébé, l'autre chez une grand-mère, l'une à l'est de la France, l'autre à l'ouest.

Ourson n°2 en veut. y m'fatigue celui-là.

en théorie.

Projet initial : poncho. Abandonné par incompatibilité des dimensions obtenues, j'avais un modèle réduit.

Adaptation à un pull. Jusque là, tout va bien, c'est début novembre.

Projection d'inaugurer ce pull pour le 31.12, c'est le début des vacances de Noël, la moitié du dos est faite. Détermination, voyage du 26.12 vers les Alpes.

Stand by : 28.12, monobras... un dos et un début de devant, le tout en kit.

Reprise des travaux avec installation optimale : coussin soutien. Et hop, voilà le bestiau !

Version originale, je n'ai pas compris comment assembler 1,4 m de col... mais je me suis débrouillée.

Les parents sont hyper fiers de surdimensionner leurs progénitures : il a 6 mois, on l'habille en 2 ans... Mais ils sont hyper honteux de leurs propres dimensions qui se surdimensionnent au fil du temps.

Un grand sportif se fracasse à ski, on recherche le coupable : le caillou est mal placé. Un grand agitateur de merde nous les casse, on cherche à le fracasser mais aucun politique ne se sent coupable de l'adhésion de minorités à des idées merdeuses.

On se fait du souci pour un truc de foot qui aura lieu en 2021, il pourrait faire trop chaud au Quatar (oh punaise, on le savait pas avant). Bain de sang en Syrie depuis quelques années, tant pis pour eux, z'ont qu'à être bons au foot.

En math : représenter pi (je ne trouve pas les caractères spéciaux, ni le bon code ASCII).

Résultat :

Il est pas beau mon fils ?