Ok et puis du pain et du beurre salé, du chocolat pour le magnésium, des pâtes avec les sauces de la mamma... et puis et puis.

Et puis plus aucune activité sportive à cause de ce petit tendon qui a voulu aller voir ailleurs si c'était plus calme.

Alors, de sucre en sel et de gras en épices... mes vêtements ont rétrécis.

A un déjeuner de princesses, une princesse me fait remarquer que mon coup de fourchette est hyper-ambidextre et vaut le passage d'Attila. Yes, je ne mange pas, j'engloutis. Cette attitude dévoratrice et son absence d'effet sur mes vêtements jusqu'à mes 35 ans vaut un détour chez le psy,ce sera pour une autre fois.

Toujours à cause de ce petit tendon, quelques stages de remise en patience dans des salles d'attente. Et là, de quoi faire culpabiliser tout être filiforme, surtout après les fêtes : comment perdre les kg en trop, se désintoxiquer des excès des fêtes, se préparer pour l'été... 

Des trucs invraissemblables des tisanes de tout et n'importe quoi, boire de l'eau mais pas n'importe quand, prise de tête prise de courgette, calculer, peser, recracher !), mais l'idée de fond : manger moins et bouger plus. Tiens, sans blague ! Bon. Mais quand même : bien mâcher, la précision est grande 40 fois avant d'avaler. Ok, je me le tiens pour dit.

C'était sans compter les 10 jours de cortisone que je suis depuis samedi. 0 sel. Adieu veau, vache, cochon, bonjour crudités, céréales,... Mes repas sont un peu tristounets, alors j'applique le machouillage pour que ça dure un peu et que je ne zyeute pas trop les assiettes des ours). Pour le pain sans sel avec du beurre sans sel, pfffffffff, ça a pas de goût et puis c'est tout. Pour les carottes, pommes, endives, je machouille, 40 fois je n'y arrive pas, mais c'est vrai que ça fait durer, que ça envoie des info au cerveau : faim = over.

Alors, c'est adopté : 5 légumes et fruits par jour à machouiller avant d'avaler !